Rééducation
suite à un cancer du sein à Douai dans le Nord
« Après ma chirurgie, j'ai mal à l’épaule. Quelques semaines après mon opération, mon bras a gonflé. Je désire faire une reconstruction mammaire, existe-t-il une forme de rééducation ? »
Pourquoi une rééducation chez une kiné après une opération d’un cancer du sein ?
Dès le lendemain de votre intervention, votre rééducation démarre. Il faut solliciter la musculature doucement, ne pas rester dans un schéma de protection du sein opéré et « bloquer » l’épaule. Ces mouvements que je vous apprendrai vont permettre de ne pas tendre à l’excès la cicatrice et de récupérer tous les jours un peu d’amplitude articulaire.
Si après un mois, vous avez la sensation d’un bras lourd, peut-être déjà gonflé, d’une épaule douloureuse ou d’une cicatrice adhérente, contactez votre chirurgien et votre rééducateur formé à cette prise en charge.
Votre rééducation commence par un bilan
- Trophique et cutané (cicatrice, peau)
- Vasculaire (lymphatique du sein et du bras)
- Articulaire et musculaire (douleur, perte d'amplitude)
- Postural (Attitude de Protection de Sein)
La rééducation se poursuit pendant la chimiothérapie et la radiothérapie ; votre kinésithérapeute déterminera après son bilan le rythme hebdomadaire et le nombre total de séances. Elles seront personnalisées et individuelles. Des exercices vous seront proposés pour évoluer rapidement vers un retour social (professionnel, associatif, sportif…).
Si vous envisagez avec le chirurgien une reconstruction, préparez-la avec votre rééducateur au moins 2 mois avant votre intervention.
Les techniques de reconstruction évoluent, la rééducation aussi. Exemple : le lipomodelage qui permet une autogreffe d'adipocytes avec ou sans prothèse se prépare avec les techniques LPG CelluM6 en pré et postopératoire.
Comment se passe la rééducation ?
Combien de séances sont généralement nécessaires ?
Lors de cette rééducation, il faut aborder le traitement du thorax, du bras et de l’épaule, puis descendre jusqu’au bassin de façon à libérer un maximum de zones. Si elle est bien réalisée, 1 à 2 séances par semaine suffisent.
La durée du traitement est fonction de la nécessité de soins : quelques séances peuvent suffire, mais il en faudra parfois 30. Le but est que la patiente retrouve son intégrité corporelle, c’est-à-dire qu’elle ne se sente pas mutilée ni douloureuse. La rééducation doit également s’effectuer sans douleur (primum non nocere, deinde curare).
LIENS UTILES
FORMATIONS
- Formation « kinésithérapie et cancer du sein » (Formatrice Rolland Jocelyne) - Format-Kiné – février 2020
- Formation « rééducation et cancer du sein « (formateur Jean-Claude Ferrandez) – INK – mai 2014
- Formation « Les cicatrices » (formatrice Nadine Varaud) – ONREK – mai 2014
- Formation LPG « rééducation et cancer du sein » (Formatrice Laurence Vidal) – novembre 2013
- Membre du groupe de travail – référentiel AFSOS – « Activité Physique Adaptée, rééducation et cancer du sein » - 2013
- Formation « kinésithérapie et cancer du sein » (Formatrice Rolland Jocelyne) - Format-Kiné – février 2013